Le Persil Journal, présentation des numéros récents.
Le Persil – n° 229-233 – Inédits
Publié 22 avril 2025
Journal inédit, le persil est à la fois parole et silence ; ce numéro quintuple rassemble des textes de trente-trois auteur·ices de Suisse romande, dont plus de la moitié n’avait jamais publié dans ces pages auparavant, ainsi qu’une invitée : Alta Ifland. Il a été préparé et mis en page par Daniel Vuataz et coûte : CHF 25.- ou 25 euros.
Avril 2025, 72 pages.
Avec les contributions de Alain Rochat, Albert Anor, Alice Bottarelli, Alice Kübler & Ella Stürzenhofecker, Amélie Charcosset, Ann Schönenberg, Apolonia M.-E, Arthur Brügger, Benjamin Pécoud, Colin Pahlisch, Daniel Vuataz, Jean Savanes, Joan Suris, Linda Bühler, Lolvé Tillmanns, Lou Ciszewski, Manon Reith, Marilou Rytz, Marina Salzmann, Mathias Howald, Matthieu Ruf, Maxime Sacchetto, Myriam Wahli, Nathalie Garbely, Numa Francillon, Santiago Basurto, Sarah Marie, Sophie Dora Swan, Timba Bema, Typhaine Marc, Velia Ferracini, Vincent Yersin & l’invitée du persil Alta Iflan.
Avec le soutien des Amis du journal le persil.
Le Persil – n° 234-236 – Contini
Publié 5 septembre 2025
Journal inédit, le persil est à la fois parole et silence ; ce numéro triple est le reflet d’amitiés littéraires tissées au fil des ans par Jean Christophe Contini en Suisse et en France ; il contient des illustrations, des textes et des poèmes pour la plupart inédits ou méconnus. Il a été préparé par Jean Christophe Contini et mis en page par Daniel Vuataz et coûte : 20 francs ou 20 euros.
Août 2025, 40 pages.
Avec les contributions de Jean Christophe Contini, Joseph Rouzel, Patrick Macquaire, Jean-François Gomez, Alain Borer, Éric Houser, Michèle Reverbel, Clément Porre, Babeth Fargier, Marie-Dominique Kessler, Martin Rueff, Nathalie Piégay, Virgile Novarina, Charles Dvořák, Francesco Deotto, Alain Froidevaux, MK.
Avec le soutien des Amis du journal le persil.
Le Persil – n° 237-238 – Werner Renfer
Publié 17 octobre 2025
Journal inédit, le persil est à la fois parole et silence ; ce numéro double est un hommage à l’écrivain jurassien Werner Renfer (1898-1936), célèbre pour avoir inventé, aux côtés de Cendrars, Ramuz ou Roud, une nouvelle parole poétique dans la Suisse francophone. Il a été dirigé et orchestré par Patrick Amstutz, et il coûte : 10 francs ou 10 euros.
Septembre 2025, 28 pages.
Avec les contributions de Patrick Amstutz, Claude Darbellay, Thierry Raboud, Laurent Fourcaut, Françoise Matthey, François Debluë, Pierre Lafargue, Ferenc Rakoczy, Claudine Houriet, Edouard Choffat, Patrick Vallon, Jean Prétôt, Jean-Pierre Althaus, Claude Darras, Denis Mützenberg, Alexandre Voisard, Antoine Le Roy, Yari Bernasconi, et des textes de Werner Renfer.
Avec le soutien des Amis du journal le persil.
Le Persil – n° 239 – Henri Roorda
Publié 27 octobre 2025
Journal inédit, le persil est à la fois parole et silence ; ce numéro simple contient des textes critiques, des impressions de lecture et des pastiches rassemblés à l’occasion du centenaire de la mort d’Henri Roorda, ainsi que des inédits et des documents iconographiques. Il a été préparé par Alain Ausoni & Anne-Lise Delacrétaz et coûte : 10 francs ou 10 euros.
Novembre 2025, 20 pages.
Avec les contributions de Joël Aguet Alain Ausoni, Félix Blandin, Jo Boegli, Alain Corbellari, Morgane Cuttat, Anne-Lise Delacrétaz, Ariel Dilon, Marianne Enckell, Sushmit Ganguly, Rokus Hofstede, Marguerite Lebeau, Gilles Losseroy, Aurélie Maire, Jérôme Meizoz, Lea Mento, Andréa Moret, Sophie Perrelet, Guy Poitry, Robin Vanat, Jonathan Wenger, Simon Weniger.
Avec le soutien des Amis du journal le persil.
Marius Daniel Popescu, Le cri du barbeau, éditions Corti, 2025
Vintil

André Paléologue, Cécile Lauru. Le destin d’une compositrice française, de Nantes aux Carpates, Les cahiers de la société historique et archéologique des VIIIe et XVIIe arrondissements, numéro spécial, 2021.
Mais la rencontre de Vasile Georgescu Paleolog, le coup de foudre réciproque et le mariage changèrent l’orientation de sa vie. Son mari roumain, homme d’affaires, critique d’art, essayiste, était un ami de Constantin Brancuşi, spécialiste de son œuvre, et Cécile put ainsi fréquenter l’avant-garde de l’époque, artistes, hommes de lettres, musiciens, en particulier Erik Satie et le « groupe d’Arcueil ». « En 1921, selon les critères de l’époque, Cécile Lauru Paleolog était une femme comblée : mariée à un homme d’affaires de « bonne condition », mère de trois garçons en pleine forme, douée d’un potentiel créatif reconnu et admiré de son entourage… ». Elle suit son mari dans ses voyages professionnels, puis la famille part s’installer en Roumanie. Dépaysement total pour Cécile, qui va trouver une activité d’ethnomusicologue et continuer à créer, nourrissant ses compositions du « chant de l’Église orthodoxe » et du « folklore musical villageois », et qui durant cette période va composer, « dans un parfait esprit de liberté et de création », ses plus grandes œuvres. Puis c’est à nouveau Berlin pour l’éducation de ses enfants (1930-1940), l’expulsion par le régime nazi, le retour en Roumaine (Bucarest), avec « la musique comme dernier refuge » face aux brimades du régime totalitaire, la possibilité de revenir en France où elle meurt accidentellement en 1959.
André Paléologue, historien, petit-fils de Cécile Lauru, était bien placé pour écrire l’histoire de cette musicienne trop méconnue, qui mérite amplement une réhabilitation, elle qui a tenté une « synthèse sonore européenne ». Son ouvrage, fortement documenté, illustré de photos probantes, raconte certes en détail la vie particulièrement remplie de sa grand-mère (qui soit dit en passant avait un caractère bien trempé), en s’appuyant en partie sur les 586 pages manuscrites de ses Souvenirs. Mais il va au-delà : il révèle tout un pan de la musique européenne du XXe siècle, sans se priver de faire quelques apartés, par exemple sur le piano qui a suivi la musicienne dans toutes ses pérégrinations, ni de poser quelques questions ou d’émettre quelques réflexions, par exemple sur la correspondance des arts (musique, littérature, peinture, sculpture…), ou sur le fait de savoir si l’on peut « circonscrire l’espace d’une musique spécifiquement roumaine » (question qui taraudait V. G. Paleolog), ou encore si l’on peut créer, comme le tenta Georges Enesco, une « musique moderne et nationale. » Ainsi, ces pages suscitent l’intérêt à plusieurs titres (biographique, musicologique, historique, critique), et mettent en lumière non seulement l’existence d’une grande figure artistique, mais beaucoup de questions relatives à la vie culturelle européenne.
Benjamin Fondane, Le mal des fantômes, édition établie par Patrice Beray et Michel Carassou avec la collaboration de Monique Jutrin. Liminaire d’Henri Meschonnic, Non Lieu /
Cahiers Benjamin Fondane
Le Persil Journal
Depuis le poème « Correspondances » de Baudelaire (entre autres références), il est souvent question de synesthésies en matière artistique, et c’est tant mieux, car l’art est le meilleur moyen de solliciter simultanément tous les sens, ou plusieurs d’entre eux. Voilà ce qui se passe dans le beau recueil poétique de Constantin Severin, lui-même artiste, fondateur de « l’Expressionnisme archétypal », mouvement qui se réfère à des créations de diverses époques.
Anca Bene, La nuit je rêverai de soleils, préface de Patrick Penot, éditions L’espace d’un instant, collection Sens interdits, 2024
Simona Ferrante, Sînzienele ou les Fées de l’amour, Mythes et légendes de Roumanie, illustrations d’Emil Florin Grama, L’Harmattan, 2017
Radu Bata, L’amertume des mots doux, « adages ma non troppo »,
Luminitza C. Tigirlas, Le dernier cerceau ardent, Éditions du Cygne, 2023
Lionel Duroy, Mes pas dans leurs ombres, Miallet-Barrault, 2023
Cahiers Benjamin Fondane