Cioran, archives paradoxales. Nouvelles approches critiques, Tome IV. Sous la direction d’Aurélien Demars et Mihaela-Genţiana Stănişor, Classiques Garnier, 2019
Présentation :
« Épreuve ou aubaine du destin, la solitude tourmente sans cesses Cioran. Solitude de soi, d’autrui, de Dieu ou des choses, elle frappe aveuglément tout et tous. Symptôme, détresse ou, au contraire, force, puissance d’autonomie, remède aux tribulations du monde, la solitude enserre Cioran dans l’insoluble mais l’ouvre aussi à l’acmé d’une intériorité tragique aux dimensions cosmiques. Que signifie la solitude cioranienne ? Est-elle éloignement du monde ou rapprochement de soi ? Écrire, donc communiquer, n’est-ce pas contraire à la solitude ? Ne condamne-t-elle pas au silence ? Autant de questions qu’examinent les études réunies ici. »
SOMMAIRE
Pages 7 à 11
Introduction : « Solitude du destructeur », Demars (Aurélien)
PREMIÈRE PARTIE, DOSSIER THÉMATIQUE : LA SOLITUDE
Pages 15 à 34
« Les solitaires d’E. M. Cioran : aphorismes et fragments. Cioran, maître de la forme courte, et la tradition européenne de l’aphorisme, de la maxime et du fragment », Le Rider (Jacques)
Pages 35 à 57
« La solitude ou le mal d’être chez Cioran », Stănişor (Mihaela-Genţiana)
Pages 59 à 72
« Le solitaire : un déserteur sans désert », Garrigues (Pierre)
Pages 73 à 83
« Solitude et lumière. Ténèbres du troglodyte et éblouissement du désert chez Cioran », Chatelet (Lauralie)
Pages 85 à 105
« Solitude et silence selon Cioran. Le blasé de la ville et du désert », Demars (Aurélien)
Pages 107 à 113
« Du vain espoir d’être seul », Zaharia (Constantin)
Pages 115 à 121
« Sur la solitude de Cioran », Santacroce (Christian)
Pages 123 à 134
« La solitude cosmique de Cioran », Lăzărescu (Mircea)
Pages 135 à 142
« La solitude comme lieu de rencontre avec Dieu », Chelariu (Ionuţ Marius)
Pages 143 à 156
« Cioran et l’entretien avec soi dans la solitude »
Baron (Dumitra)
Pages 157 à 179
« Styles de solitude à l’époque de la barbarie », Enache (Răzvan)
Pages 181 à 186
« Cioran ou la solitude d’un ami », Vanini (Paolo)
Pages 187 à 204
« Cioran, l’être « impensablement seul », et « la solitude absolue » de Ţuţea. Une correspondance étonnante », Brad (Rodica)
Pages 205 à 214
« Cioran et Blanchot. Les « hérétiques de l’existence », les hérétiques de la solitude », Popescu (Gabriel)
Pages 215 à 225
« Penser contre soi, écrire malgré soi. Cioran et Kafka », Garcia-Guillem (Sergio)
Pages 227 à 235
« Mélancolie, nostalgie et solitude chez Emil Cioran. Les harmonies ibériques », Pérez López (Pablo Javier)
DEUXIÈME PARTIE : POINTS DE FUITE
Pages 239 à 245
« « Dans la tourmente d’un mystique. Une lecture de Cioran », Lesimple (Alain)
Pages 247 à 250
« Cioran à l’encontre de Valéry », Demars (Aurélien)
Pages 251 à 253
« Synopsis des principaux colloques internationaux consacrés à Cioran », Demars (Aurélien)
Revue Baïka n° 12, éditions Salmantina, automne 2018
Cahiers Benjamin Fondane
Journal Le Persil n° 147, décembre 2017, n° 148-149-150, hiver 2017-2018
Journal
L’intranquille
L’Année Francophone Internationale
Le Haïdouc
Revue Europe n°1061-1062, septembre-octobre 2017. Tristan Tzara, Kurt Schwitters.
Cahiers Benjamin Fondane
Le persil
Revue ReCHERches n° 16/2016



Benjamin Fondane, Entre philosophie et littérature. Textes réunis par Monique Jutrin, Parole et silence, 2015
Journal Le Persil
Cette centième parution, donc, qui dresse aussi la liste des 99 précédentes, avec tous les détails sur leur sommaire, contient « des textes d’un seul auteur ». Mais le numéro triple qui suit dans la foulée (101-102-103) est, comme la plupart des précédents, laissé à la disposition d’autres auteurs de la Suisse romande (Ivan Farron, Serge Cantero, Bertrand Schmid, Janine Massard, Silvia Härri, Ferenc Rákóczy, Lucas Moreno, Lolvé Tillmans, Dominique Brand, Heike Liedler, Michel Layaz) et de Sanaz Safari, écrivaine iranienne qui, grâce à David André et Marius Daniel Popescu, publie ici ses deux premiers textes écrits en français, « à l’attention d’un lectorat dont elle ignore tout ».
Roumanie, Suisse romande, Iran, et tous les espaces que l’écriture laisse entrevoir : Le Persil, « parole et silence », est un généreux passeur de littérature, au plein sens de l’expression.
Cahiers Benjamin Fondane