Igor Bergler, La Bible perdue, traduit du roumain par Laure Hinckel, Fleuve éditions, coll. Fleuve noir, 2020
Interrompu par la police roumaine en pleine conférence, le célèbre professeur Charles Baker, de l’université de Princeton, croit d'abord à une méprise. Que peut-il avoir à faire avec les vicissitudes de Sighisoara, petite ville au fin fond de la Transylvanie ? Pourtant, lorsqu’il parvient sur la scène de crime devant trois cadavres auxquels il manque les yeux, les oreilles et la langue, la mise en garde est claire : ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire. En dépit des menaces, accompagné de Christa, enquêtrice d’Interpol, Charles poursuit ses recherches sur les traces du mystérieux sabre de Vlad l’Empaleur, et de la première Bible de Gutenberg, supposée renfermer un message secret auquel le destin de l’humanité serait lié. Mais il n’est pas le seul à convoiter cette fameuse relique : une étrange organisation agit dans l’ombre et le suit pas à pas pour mettre la main sur le livre sacré avant lui…
Radu Anton Roman, Savoureuse Roumanie, 358 recettes culinaires et leur histoire, traduit du roumain par Marily Le Nir, éditions Noir sur Blanc, 2020
"Radu Anton Roman s’est donné pour mission de nous faire apprécier la cuisine roumaine en nous dévoilant de nombreuses recettes. Les célèbres mamaliga, les fameux sarmale ou les ragoûts de toutes sortes n’auront plus de secrets pour nous, et c’est avec enthousiasme et appétit que nous nous mettrons aux fourneaux.
Mais bien plus qu’un simple recueil de recettes, c’est véritablement un voyage autour de l’assiette roumaine que nous propose ici l’auteur, infatigable et exubérant, qui, du nord au sud, de l’ouest à l’est, nous emmène absolument partout et nous restitue les saveurs et les parfums de chaque région, dans ses moindres recoins. Car le gastronome-œnologue qu’il est se double d’un ethnographe-anthropologue pour qui la tradition culinaire de son pays est partie prenante de la culture roumaine.
Chaque recette est ainsi prétexte à une anecdote vécue ou à un épisode de l’histoire roumaine, voire balkanique, dans le but de nous instruire en nous amusant et de titiller notre curiosité. L’auteur se montre très convaincant à cet exercice, lucide sur les forces et les faiblesses de la gastronomie roumaine, avec une sensibilité toujours présente bardée d’un humour jamais démenti.
Bref, à vos casseroles… et à vos valises !"
Mihail Sebastian, La ville aux acacias, traduit du roumain par Florica Courriol, Mercure de France, 2020
"Quand arriva le printemps, Adriana retrouva une ancienne mélancolie, de vagues désirs, des plaisirs incertains. Ses yeux s’embuaient sans motif apparent, ses paupières s’alourdissaient d’une mystérieuse torpeur, ses seins frissonnaient sous le tissu de ses robes. Elle attendait, sans savoir quoi.
À quinze ans, Adriana attend l’amour, bien sûr. Ravissante adolescente, élevée au cœur de la bourgeoisie roumaine des années 1920, elle découvre ses premiers émois, d’abord pour un beau cousin, puis pour un jeune étudiant. Mais à part un flirt de plus en plus poussé, rien n’est permis. Jusqu’au jour où la passion risque de tout emporter…"
Bruno Teissier, Ces Roumains qui font la France, Deux siècles d’immigration en provenance de Roumanie et de Moldavie, le puzzle français, Bibliomonde éditions, 2020
"Les Roumains sont relativement peu nombreux à s’être établis en France, si on compare leur nombre à celui des Polonais mais ils lui ont apporté nombre de personnalités importantes comme la poétesse Anna de Noailles, au XIXe siècle, ou l’actuelle ministre des Sports, Roxana Maracineanu. Les Français originaires de Roumanie ne se limitent pas à Cioran, Brancusi, Popesco ou Tzara, on peut aussi citer Henry Negresco, le fondateur du palace niçois, ainsi que Michel Drucker, Élisabeth Roudinesco, Jean-François Copé, tous trois enfants de médecins venus exercer en France... Si on élargit à l’actuelle Moldavie, on intègre la famille de Robert Badinter, naturalisée française quelques jours avant la naissance de l’ancien garde des Sceaux, ou celle de la chanteuse Barbara, ou encore André Ciganer, le père de l’ex-Cécilia Sarkozy. On peut aussi citer Serge Klarsfeld, originaire de Bucarest, tout comme Serge Moscovici, le père de l'ancien ministre. Du côté du cinéma, on peut mentionner les producteurs Bernard Natan, Martin Karmitz mais aussi le musicien Vladimir Cosma, transfuge du bloc de l'Est, comme Doïna Tranbadur, danseuse et mère de Michèle Laroque, le cinéaste Radu Mihaileanu, ou le comédien Popeck. Sans oublier, la tsigane Délia Romanès, du cirque Romanès... Mais aussi les Stoleru, Sulitzer, Capellovici, Schwartzenberg, autant de trajectoires familiales qui s'inscrivent dans l'Histoire."
Rhys Bowen Son espionne royale et la fiancée de Transylvanie, traduit de l’anglais par Blandine Longre, Robert Laffont, coll. La bête noire, 2020
"Sa mission : sauver un mariage princier.
Londres, 1932.
La reine demande à Georgie de s’acquitter d’une tâche bien délicate : représenter la famille royale lors du mariage de la princesse de Roumanie et du prince de Bulgarie, qui aura lieu en Transylvanie dans le fameux château de Bran. Georgie accepte avec plaisir, d’autant que la mariée se trouve être une ancienne camarade d’école.
Mais le château est lugubre, l’atmosphère de la région, berceau de toutes les légendes de vampires, macabre. Et le séjour de Georgie prend un tour carrément terrifiant quand, la veille de la cérémonie, l’un des invités meurt empoisonné ! C’est à elle qu’il revient de sauver les festivités nuptiales… avant que la mort ne sépare les jeunes mariés un peu plus tôt que prévu.
Entre Downton Abbey et Miss Marple, une série d’enquêtes royales so British !"
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